Interview de Laura Marra, FitGirl influenceuse
Chirurgie esthétique chez les jeunes « Génération Cobaye » : Les jeunes sont les premiers clients de la chirurgie esthétique. Pourquoi une telle augmentation ? Pourquoi est-ce inquiétant ?
Bonjour Laura, merci pour ta participation à notre édition Fitness Girl consacrée à la chirurgie esthétique, peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs et lectrices.
Bonjour David, et merci de me recevoir aujourd’hui. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Laura Marra, ancienne candidate de téléréalité dans les Marseillais à Dubaï, influenceuse et créatrice de contenu !
Laura, tu es très sportive mais toi aussi tu es tombée dans le piège de cette pratique, pourquoi ?
De base, je suis une fille qui prône le naturel. Sauf que, après que mon visage soit découvert à l’écran, j’ai reçu une vague de haine sur les réseaux sociaux.
Suite à ça, j’ai commencé à rentrer dans un cercle vicieux de médecine esthétique (injection à l’acide hyaluronique).
À l’écran, tu te vois sous différentes prises de vue et du coup, tu te crées des complexes !
As-tu pris le temps de te renseigner sur le bon chirurgien, raconte-nous le déroulement avant l’intervention.
De base, j’habite dans le sud de la France, donc j’avais mon docteur qui est spécialiste dans la médecine esthétique du visage. Il prône le naturel et il m’avait fait un travail remarquable.
Sauf que pendant une période, j’ai vécu à Paris, et là a commencé le début du drame.
Une influenceuse m’a recommandé un faux docteur sur Paris qui n’avait pas de diplômes, mais ça malheureusement je l’ai su après le massacre !
J’ai eu un premier rendez-vous avec elle et on a démarré une collaboration. Une collaboration et un échange de bons procédés ! En échange de la visibilité que je lui ferais sur les réseaux sociaux, elle me fait une prestation de médecine esthétique.
Sauf que, elle m’a poussé à une surconsommation en me faisant croire qu’elle allait récupérer tout mon visage, alors qu’il n’y avait rien à récupérer, mon visage était déjà très bien comme ça. Mais elle m’a fait un travail psychologique et là a démarré le cauchemar !
J’y allais à peu près toutes les trois semaines ou un mois, chose qu’il ne faut absolument pas faire, car après ça entraîne un surdosage ! Il faut minimum espacer les séances de six mois !
Quel résultat tu attendais après l’opération, as-tu été satisfaite ?
Au début, je ne me suis pas rendue compte du résultat car elle m’a fait des injections dans le nez, dans les cernes, dans les sillons et dans les lèvres.
Mais à chaque fois que j’y allais, elle trouvait un nouvel endroit pour m’injecter ! Elle dénigrait le travail des autres docteurs pour se mettre en avant, et me faisant croire qu’elle allait reprendre en main mon visage. J’étais dans une période pas très facile et du coup j’ai succombé à son charabia.
Au départ, ça allait vu que c’étaient les premières injections, mais ma bouche c’était une catastrophe, elle était tordue et à chaque fois que je lui faisais remarquer elle me disait mais je ne comprends pas ce qui ne va pas, Laura elle est très bien ta bouche ! Les injections dans le nez permettent d’affiner le nez. Moi à cause de son travail mal fait, elle m’a finalement grossi le nez.
Au départ, je ne me suis pas rendue compte parce que je pense que le produit était de trop mauvaise qualité et ça a migré partout sur mon visage. Mais j’ai bien mis 6/7 mois avant de m’en rendre compte.
Quels sont les risques et dangers médicaux de ces opérations ?
Les dangers peuvent être multiples si le produit est de très mauvaise qualité et si les injections sont mal faites. Il peut y avoir des nécroses, ce sont des infections qui, par la suite, peuvent être dangereuses.
Moi aujourd’hui j’ai beaucoup de séquelles dans le sens que je n’ai pas récupéré mon visage à 100%.
Ça peut laisser des séquelles psychologiques ?
Je fais des soins au quotidien pour récupérer mon visage.
À un moment donné, tous les soirs, je faisais des montages de photos de mon visage avant, et après pour voir ce qui a changé, et si mon visage, je l’ai récupéré ou non.
Inconsciemment, ça m’a détruite car je sais que mon visage est moins beau qu’avant, mais heureusement je le récupère peu à peu. Ce qui est dur c’est que finalement j’ai perdu du temps, de l’argent mais aussi confiance en moi.
Laura, tu veux passer un message à travers cette interview, quel conseil souhaites-tu donner aux autres ?
Aujourd’hui, pour récupérer la confiance en moi, je me remets à fond au sport pour sécher et éliminer le surplus de produits. Je fais également énormément de soins pour récupérer mon visage chez Richemont Monaco ! Ils ont vraiment changé ma vie.
Et je prends également au quotidien des compléments alimentaires, notamment le collagène de la marque qop pour ralentir le vieillissement de ma peau, mais aussi pour redonner l’éclat à mon visage.
Il faut également avoir une routine alimentaire exemplaire pour avoir une belle peau, mais aussi pour s’entretenir.
Tu as des projets pour 2024 ?
Aujourd’hui, j’ai plusieurs projets à venir.
Je me concentre d’ailleurs sur ma marque de bijoux « Yena Monaco ». C’est un projet qui me tient à cœur. J’ai démarré fin mai et pour moi ça a toujours été une évidence. Depuis toute petite, j’ai toujours été très coquette et j’ai toujours aimé énormément les bijoux. Donc aujourd’hui j’ai voulu moi-même les dessiner, les porter, et surtout faire plaisir aux femmes. Mes bijoux sont en argent 925 et j’ai vraiment voulu faire des bijoux de qualité à un prix raisonnable. Ce n’est pas en fonction des moyens que l’on se fait plaisir ou pas !
Tu voudrais remercier une personne en particulier ?
Je voudrais remercier ma famille et mes proches qui m’ont ramené à la réalité, et c’est grâce à eux aujourd’hui que j’ai pu enlever ce massacre et me retrouver.
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